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L'histoire de

Daisy et Katia

Daisy, 28 ans, est une jeune veuve éjectée de chez elle. Elle et sa petite fille vivent maintenant à la rue.

Daisy a perdu son mari dans un accident de la route qui a également fait qu’elle sera moins valide à vie. Depuis lors, elle doit aussi élever seule sa jeune fille, Katia, qui ne se trouvait par chance pas dans la voiture le jour du drame. Cette jeune mère isolée ne peut compter que sur sa maigre pension d’invalidité pour payer les factures de l’hôpital, le loyer, la nourriture, l’électricité et les autres dépenses. Et pour ne rien arranger, le propriétaire de leur logement a jeté sans pitié Daisy et Katia à la rue…
 
« Un jour, le propriétaire s’est présenté sans prévenir à ma porte. Il m’a dit que sa belle-soeur devait emménager dans ma maison le lendemain. C’était plus proche de son travail. Mais c’est MOI qui vivais là !!! J’avais beau protester, je ne serais jamais parvenue à le convaincre de nous permettre de rester. »

UN MENSONGE DU PROPRIÉTAIRE

« J’avais un retard de paiement pour le loyer. C’est pour ça qu’il voulait que je parte. Mais ça, il n’a pas osé l’admettre. Il a utilisé comme prétexte la disposition selon laquelle un bailleur, après trois ans, peut rompre le contrat de bail si lui ou un membre de sa famille proche souhaite occuper le logement... Et son histoire de lettre envoyée il y a six mois pour résilier mon contrat est une pure invention ! »

C’est de cette manière si abrupte, si inattendue et si impitoyable que Daisy et Katia ont été jetées du jour au lendemain à la rue. Sans aucune préparation. C’est quand même terrible, n’est-ce pas?
 
Voilà comment Daisy en est arrivée là. Seule au monde, avec une petite fille sous sa responsabilité. Quelle que soit l’instance à laquelle elle s’adresse, on l’envoie balader de droite à gauche. Les autorités n’ont pas pu aider Daisy.
« Cette soi-disant lettre de résiliation du propriétaire, je ne l’ai vraiment jamais reçue… »

LA PEUR DU VOLEUR

En plus, après quelques jours passés à la rue, le destin a à nouveau frappé. On a dérobé à Daisy les quelques affaires que Katia et elle avaient pu sauver. Daisy a entendu le voleur, mais elle n’a pas osé s’y opposer. Elle a fermé les yeux et fait semblant de dormir. Elle sentait son cœur battre à tout rompre. Elle avait tellement peur ! « Mon Dieu, je vous en prie, faites qu’il ne fasse rien à Katia… », a-t-elle prié.   

« Quand il pleut, nous nous réfugions souvent dans un lavoir. Au moins, il y fait sec. Et on peut aller à la toilette. Parfois, nous avons un peu de chance, il reste un vêtement oublié dans un des séchoirs. Quand ça arrive, je le mets dans mon sac en plastique. Ce sac contient tout ce qui nous reste. »
 
Daisy commence à sangloter de désespoir. Les petits bras de Katia enlacent sa maman, et la fillette dit doucement : « Maman est un peu triste… » Puis Daisy se reprend. Elle essuie ses larmes et continue son récit, la voix tremblante :

« Tout ce que j’ai bâti dans ma vie nous a été enlevé. Je ne veux pas que mon enfant dorme dehors, sur un bout de carton. Mais nous n’avons pas d’autre choix. Nous n’avons rien d’autre. Comment puis-je encore être une bonne mère pour Katia...? »
« On ne se rend vraiment compte des dangers nocturnes de la rue qu’après avoir réellement dormi dehors… »

VOTRE AIDE POUR DAISY ET KATIA

Votre don est un geste aussi chaleureux que salvateur, car il permettra de proposer un refuge sûr à Daisy et la petite Katia. Votre générosité sort cette jeune veuve et sa petite fille de la rue. Grâce à vous, elles vont retrouver cette sécurité qui leur manque tellement.
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