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L'histoire de

Mireille et Axelle

Devenir sans-abri, ça peut arriver à tout le monde. Mireille, une jeune maman qui élève sa petite fille seule, peut témoigner. Mireille et la petite Axelle n’ont nulle part où aller. Elles dorment dans la rue, sur des bouts de carton.

« Après la rupture avec mon compagnon, je vivais avec ma meilleure amie, Carla. Ma petite fille et moi pouvions utiliser sa chambre d’amis. Le temps que je trouve un travail et un logement. J’étais tellement heureuse de pouvoir compter sur son hospitalité !
Mais un soir, elle n’est pas rentrée. Je l’ai appelée, mais je n’arrivais pas à la joindre sur son GSM. Je tombais directement sur sa messagerie, et ça n’était vraiment pas dans ses habitudes. J’étais tellement inquiète cette nuit-là, je n’ai pas fermé l’œil. Où était-elle passée ?
Le lendemain matin, deux agents ont frappé à la porte. J’ai tout de suite vu sur leurs visages que c’était grave : Carla était en voiture, et elle a été percutée sur le Ring par un camion qui a dévié de sa trajectoire !!! Après l’accident, elle a été emmenée à l’hôpital dans un état grave, elle était dans un profond coma. Personne ne savait si elle allait jamais en sortir. Et d’un coup, elle était partie. C’était très soudain…»

PAS DE PITIÉ POUR LE CHAGRIN

Cet événement déjà tragique n’a ensuite fait qu’empirer pour Mireille et sa petite fille. Car elles n’habitaient pas encore officiellement chez Carla. Mireille n’avait donc aucun droit sur ce logement. Et son ex-compagnon avait déjà retiré son nom du contrat de l’adresse précédente. Le destin a frappé très durement cette jeune maman et son enfant. Du jour au lendemain, Mireille n’a plus pu rester dans le logement de sa meilleure et seule amie.

“Le propriétaire n’a ensuite fait qu’aggraver mon chagrin, lorsqu’il est d’un coup apparu dans le salon. Il avait toujours le droit d’utiliser sa copie de la clé. Dit-il. Et le fait que je me trouve dans SON appartement avec ma petite fille… ça ne lui plaisait pas du tout. Pire encore, il ne se souciait clairement pas de ce qu’il pouvait nous arriver. Je devais avoir quitté les lieux le lendemain. Les nouveaux locataires allaient entrer dans la semaine.”
Avant, quand je voyais un sans-abri ou un mendiant, il m’est déjà arrivé de penser : trouve un boulot ! Aujourd’hui, j’ai honte de moi. Car maintenant, je sais ce que c’est. Maintenant, c’est moi qui suis à la rue avec mon enfant. Maintenant, c’est moi qui ne sais plus vers qui me tourner. Aidez-nous, s’il vous plaît !

Mireille, 36 ans, maman isolée d’Axelle

« CE N’EST PAS MON PROBLÈME »

Mireille et Axelle sont jetées à la rue. Abandonnées à leur sort ! Même des supplications pour au moins avoir un petit délai n’ont eu aucun effet.

« Je me suis même mise littéralement à genoux. Les mains jointes, j’ai demandé au propriétaire s’il n’avait pas un grenier vide ou une petite cave pour ma fille et moi. Mais cet homme ne voulait vraiment pas nous aider. Il m’a tout simplement remballée : ‘Je n’ai pas du tout envie de m’embarquer là-dedans. Ce n’est pas mon problème. Je veux juste que tu partes d’ici rapidement. Demain, je ne veux plus te voir ici !’ »

UN CERCLE VICIEUX

Votre vie peut très soudainement prendre un tournant plus qu’inattendu. Vous penserez peut-être : pourquoi Mireille n’a-t-elle pas plus tôt profité du temps à disposition pour être sûre d’avoir une adresse et un travail ? Mais c’est justement tout le problème ! L’un dépend dans l’autre. Sans adresse fixe, impossible de trouver un travail. Et sans travail fixe, impossible de trouver un logement. C’est un cercle vicieux duquel Mireille voulait sortir grâce à la généreuse hospitalité de son amie. Mais hélas, Mireille n’a pas eu le temps de réaliser tout cela…

« Avec quelques maigres affaires, quelques vêtements chauds pour ma petite fille et une grosse couverture, je me suis d’un coup retrouvée à la rue. En plein hiver. À cause de l’horrible propriétaire de mon amie. Où devais-je aller ? Qui pouvait m’aider ? Je n’ai plus de famille. Et ma seule amie… n’est malheureusement plus en vie.
C’est comme ça que j’en suis arrivée là. Avec ma petite fille qui me tenait la main. À la rue, comme si ça n’était rien. Il faisait très froid ce jour-là. Après quelques heures passées à marcher, Axelle a commencé à être fatiguée. Nous venions de passer près d’un grand bâtiment. Un souffle bien chaud s’échappait du tourniquet à l’entrée. J’ai réalisé que c’était la bibliothèque communale. Nous y sommes entrées pour nous réchauffer un peu. Mais quand la bibliothèque a fermé, nous avons dû ressortir…
Il faisait déjà sombre lorsque nous nous sommes retrouvées dehors. J’ai vu que des commerçants venaient de sortir leurs cartons. J’ai mis mon égo de côté et j’ai pris deux grosses caisses vides. Cette nuit-là, nous avons dormi sur ces bouts de carton. Sous les escaliers en béton d’un complexe de bureaux. C’était horrible. C’était froid. Et j’avais peur… tellement peur !!
Ce n’est pas une vie. Encore moins pour ma petite Axelle. »

VOTRE AIDE POUR MIREILLE ET AXELLE

Avec votre don vous faites en sorte que Mireille et Axelle soient provisoirement recueillies. Et qu’elles bénéficient d’un accompagnement adapté pour trouver une solution durable, qui consiste d’un travail et d’une maison. Je vous en prie, faites votre don dès aujourd’hui et ne les laissez pas une seconde de plus dans le froid. Elles sont tellement impatientes à l’idée d’avoir un abri chauffé et sûr.
Aidez maintenant!